7 avril 2009
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19:05
Depuis que j'ai réussi à me centrer dans le cœur, ce week-end, je me suis aperçu qu'il n'y a rien de plus à faire maintenant, pour entrer dans la paix. Je laisse l'esprit divin s'exprimer et,
aussitôt, l'amour et la joie sont là.
Dimanche, j'ai été étonné de voir que, dans cet état, plus rien ne me gêne. Je n'ai plus besoin d'action, ou de but; alors que, sinon, je ne peux pas rester en place sans avoir quelque chose à faire.
Ma vision des gens a complètement changé : je ne me laisse plus vraiment affecter, ni ne cherche à nettoyer des choses sur eux. Je regarde passer la foule, par moments j'ai accès au jeu que joue la personne, par moments ce sont des émotions ou des pensées qui en fusent, parfois rien. Mais tous, quels que soient leurs attitudes, leurs actes ou le degré de gravité qu'ils mettent dans leurs 'rôles', sont en train de jouer.
J'ai dû passer plusieurs heures devant la mer à m'extasier des vagues en train de rouler sur les rochers.
En fait, j'ai toujours refoulé la nature avant mon éveil de kundalini. Donc, j'ai un Ego qui n'en tient pas compte : avant, je ne voyais carrément pas la nature.
Ce qui m'étonne maintenant, c'est que rien n'est jamais pareil. Quand je me lève le matin, je ne sais jamais ce que je vais voir par la fenêtre : ça peut aller de tout un panel entre le 'magique' et le 'divin' quand je vois un végétal.
Et c'est pareil pour la nature en général, maintenant. Toutes les vagues sont différentes, tous les galets ou les mousses expriment une expérience et une vie, sans exception.
La différence est que je ne perçois plus ces choses par mon Ego, mais ce qui le perçoit chez moi s'extasie de tout et pourrait regarder une herbe ou un rocher jusqu'à la fin des temps. Car tout change tout le temps. Rien n'est jamais identique : le monde se recrée lui même constamment à chaque instant, et nous en sommes à la fois le spectateur, l'acteur et le créateur. C'est fou de percevoir ces trois aspects par moments, car il n'y a plus de 'grands' ou de 'petits' événements : tout est l'expression de la perfection divine qui s'auto crée dans l'instant présent, et, chaque fois, différemment.
Il m'est venu l'idée, qu'à part l'obscurité, plus rien n'était dénué de divin. Mais, en fait, c'est stupide : depuis que j'ai ouvert le troisième œil, l'obscurité n'existe plus réellement. En fait l'obscurité est une porte : dedans il y a des énergies et du brouillard lumineux qui ouvrent la voie à des visions d'êtres et de mondes bizarres si je regarde trop longtemps. Si je me contente de jeter un oeil à l'obscurité, je ne vois que du brouillard lumineux qui change de forme sans arrêt. L'obscurité est une porte d'accès à l'intérieur de nous même. Et, en nous même, il ya une infinité de mondes à regarder et même à visiter si on les regarde trop longtemps, après tout nous sommes l'univers entier qui rêve. C'est peut être cela que nous avons peur de voir dans l'obscurité : nous même.
J'ai demandé si ce que je voyais était la réalité : on m'a répondu 'oui'. J'ai demandé si ce que je voyais avant, quand le monde était toujours identique et figé, et quand la nature n'existait pas était la réalité, on m'a répondu 'oui'. J'ai demandé si l'énergie était la réalité, on m'a répondu 'oui'. En fait, la réalité (ou l'illusion) est notre création, et il y a ça, et rien d'autre.
Le mental crée le monde qu'il souhaite par dessus le flot infini d'énergie manifestée et c'est tout. Nous sommes une intention au final. Une intention de l'esprit divin qui est venue s'incarner dans la matière. Cette intention était pure à l'origine et nous avons créé des strates dessus, mais ce n'était que ça : une intention à expérimenter. Derrière l'intention il y a l'esprit divin qui se tient à la droite du père(/mère) : et le père(/mère) est toujours là, masqué par l'image du monde. Une fois qu'on l'a perçu et qu'on sait quoi chercher, on s'aperçoit qu'il est là et l'a toujours été.
Je peux rester centré dans le coeur par moments, et de plus en plus longs maintenant. Perdre ce centre, c'est retomber dans le tumulte du monde extérieur. Mais ça peut être bien, également, pour expérimenter l'intention que nous sommes venus manifester.
Il n'y a nulle part où vouloir s'enfuir ou remonter, puisque tout est là, l'a toujours été et le sera toujours.
C'est notre regard qui change, et ça change tout!
PS :
Les deux fois où je me suis retrouvé à la 'droite du père', sont simplement les fois où j'ai fait une montée de kundalini que je n'ai pas bloquée. (ça passe tout seul à force de nettoyer). Ca dénoue entièrement le coeur et le monde manifesté disparait. (non sans une immense angoisse). Je suis assez curieux d'en percevoir plus de choses. Nous verrons ce que j'en ramène, si l'esprit daigne m'y amener une autre fois. C'est incontrôlé, et je commence à m'habituer à la sensation , ça me fait moins peur, parce que je me suis aperçu que même sans rien, eh bien 'JE SUIS' quand même! C'est le peu que j'ai perçu, peut être bien que c'était ce que l'esprit voulait que j'en ramène justement...
Dimanche, j'ai été étonné de voir que, dans cet état, plus rien ne me gêne. Je n'ai plus besoin d'action, ou de but; alors que, sinon, je ne peux pas rester en place sans avoir quelque chose à faire.
Ma vision des gens a complètement changé : je ne me laisse plus vraiment affecter, ni ne cherche à nettoyer des choses sur eux. Je regarde passer la foule, par moments j'ai accès au jeu que joue la personne, par moments ce sont des émotions ou des pensées qui en fusent, parfois rien. Mais tous, quels que soient leurs attitudes, leurs actes ou le degré de gravité qu'ils mettent dans leurs 'rôles', sont en train de jouer.
J'ai dû passer plusieurs heures devant la mer à m'extasier des vagues en train de rouler sur les rochers.
En fait, j'ai toujours refoulé la nature avant mon éveil de kundalini. Donc, j'ai un Ego qui n'en tient pas compte : avant, je ne voyais carrément pas la nature.
Ce qui m'étonne maintenant, c'est que rien n'est jamais pareil. Quand je me lève le matin, je ne sais jamais ce que je vais voir par la fenêtre : ça peut aller de tout un panel entre le 'magique' et le 'divin' quand je vois un végétal.
Et c'est pareil pour la nature en général, maintenant. Toutes les vagues sont différentes, tous les galets ou les mousses expriment une expérience et une vie, sans exception.
La différence est que je ne perçois plus ces choses par mon Ego, mais ce qui le perçoit chez moi s'extasie de tout et pourrait regarder une herbe ou un rocher jusqu'à la fin des temps. Car tout change tout le temps. Rien n'est jamais identique : le monde se recrée lui même constamment à chaque instant, et nous en sommes à la fois le spectateur, l'acteur et le créateur. C'est fou de percevoir ces trois aspects par moments, car il n'y a plus de 'grands' ou de 'petits' événements : tout est l'expression de la perfection divine qui s'auto crée dans l'instant présent, et, chaque fois, différemment.
Il m'est venu l'idée, qu'à part l'obscurité, plus rien n'était dénué de divin. Mais, en fait, c'est stupide : depuis que j'ai ouvert le troisième œil, l'obscurité n'existe plus réellement. En fait l'obscurité est une porte : dedans il y a des énergies et du brouillard lumineux qui ouvrent la voie à des visions d'êtres et de mondes bizarres si je regarde trop longtemps. Si je me contente de jeter un oeil à l'obscurité, je ne vois que du brouillard lumineux qui change de forme sans arrêt. L'obscurité est une porte d'accès à l'intérieur de nous même. Et, en nous même, il ya une infinité de mondes à regarder et même à visiter si on les regarde trop longtemps, après tout nous sommes l'univers entier qui rêve. C'est peut être cela que nous avons peur de voir dans l'obscurité : nous même.
J'ai demandé si ce que je voyais était la réalité : on m'a répondu 'oui'. J'ai demandé si ce que je voyais avant, quand le monde était toujours identique et figé, et quand la nature n'existait pas était la réalité, on m'a répondu 'oui'. J'ai demandé si l'énergie était la réalité, on m'a répondu 'oui'. En fait, la réalité (ou l'illusion) est notre création, et il y a ça, et rien d'autre.
Le mental crée le monde qu'il souhaite par dessus le flot infini d'énergie manifestée et c'est tout. Nous sommes une intention au final. Une intention de l'esprit divin qui est venue s'incarner dans la matière. Cette intention était pure à l'origine et nous avons créé des strates dessus, mais ce n'était que ça : une intention à expérimenter. Derrière l'intention il y a l'esprit divin qui se tient à la droite du père(/mère) : et le père(/mère) est toujours là, masqué par l'image du monde. Une fois qu'on l'a perçu et qu'on sait quoi chercher, on s'aperçoit qu'il est là et l'a toujours été.
Je peux rester centré dans le coeur par moments, et de plus en plus longs maintenant. Perdre ce centre, c'est retomber dans le tumulte du monde extérieur. Mais ça peut être bien, également, pour expérimenter l'intention que nous sommes venus manifester.
Il n'y a nulle part où vouloir s'enfuir ou remonter, puisque tout est là, l'a toujours été et le sera toujours.
C'est notre regard qui change, et ça change tout!
PS :
Les deux fois où je me suis retrouvé à la 'droite du père', sont simplement les fois où j'ai fait une montée de kundalini que je n'ai pas bloquée. (ça passe tout seul à force de nettoyer). Ca dénoue entièrement le coeur et le monde manifesté disparait. (non sans une immense angoisse). Je suis assez curieux d'en percevoir plus de choses. Nous verrons ce que j'en ramène, si l'esprit daigne m'y amener une autre fois. C'est incontrôlé, et je commence à m'habituer à la sensation , ça me fait moins peur, parce que je me suis aperçu que même sans rien, eh bien 'JE SUIS' quand même! C'est le peu que j'ai perçu, peut être bien que c'était ce que l'esprit voulait que j'en ramène justement...