4 septembre 2009
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19:15
Hier soir, alors que j'attendais ma femme, j'en ai profité pour faire un tour sur le vieux port. Avant, je détestais la foule, je ne sortais jamais ou presque, et je
n'appréciais vraiment rien de la vie. Aujourd'hui le seul fait de marcher en contemplant les couleurs du monde provoque une jouissance de la vie que je n'ai jamais trouvée avant, dans aucune de mes
activités.
J'en profite donc pour écouter dans le silence l'esprit me raconter ce qui se dénoue en moi, et m'aider à avancer sur ma voie pendant que je contemple la foule et ses couleurs. C'est étrange, mais le silence de l'esprit est riche d'un enseignement qui est compris instantanément sans avoir réellement besoin de le formuler. Il est question d'abandonner toutes mes fuites* de la vie pour pouvoir évoluer maintenant : donc accepter d'être pleinement dans le monde manifesté.
Je rentre un peu dans le Rien. Dans cet endroit le bien être et la paix s'installent naturellement, et le moi humain peut se réaligner sur l'âme et sur l'esprit divin. Lorsque les trois sont alignés, l'énergie devient divine par sa nature, et je perçois le vide du monde en partie.
Ma propre forme semble vide, c'est étrange. Il n'y a plus vraiment de forme également. Mais il reste toujours l'identité*** qui refuse de s'en aller. Je suis sur la porte d'entrée de la pratique du Rien. Une sorte de méditation active sur la vacuité, de présence, je ne sais pas comment la nommer. Elle inclut la jouissance de la vie et la joie, car rien n'apporte plus de plénitude que cet état. Je perçois le niveau énergétique en train d'être modifié par le christ intérieur dans cet état. Parfois, un bla bla se reconnecte, puis passe à nouveau.
Le gros du boulot consiste maintenant à lâcher mes fausses images de la vérité d'après l'esprit.**
Et le christ intérieur s'y attaque à une vitesse ahurissante. Il faut dire que les karmas semblent innombrables.
Le cheminement dans le Rien est long, car à terme il semble que tout attachement duel doit avoir disparu. En tout cas, trouver la porte d'entrée de cet état semble permettre d'y travailler sérieusement.
La lumière m'a prévenu qu'il allait être question de nettoyer énormément de blessures de l'âme et de l'Ego pendant la nuit, et que ça se ferait sans que je le voie. Du coup, j'ai passé une nuit à dormir totalement inconsciemment, et je me suis réveillé crevé. Marrant.
*
Quand on fuit la vie, on va avoir tendance à perdre l'enracinement et à ne plus reconnecter l'instinct. On peut développer en compensation une perception par le haut plus poussée, mais tôt ou tard, on finira bloqué dans sa pratique. Parler avec des êtres élevés de vérités universelles, même si on atteint un niveau de pratique ou on le peut, ne permet pas de les vivre. En réalité, nous sommes ici en processus de transformation de notre conscience, et ce processus passe par les deux connexions. L'homme se tient obligatoirement entre la terre et le ciel. On ne peut se tenir dans le rien sans être parfaitement présent au monde. Etrange contradiction. Dans cet état, la moindre action, aussi anodine soit elle, la moindre scène, devient l'expression de la jouissance de la vie et procure une sensation à nulle autre égale.
**
La seule vérité est celle de notre âme. Le monde n'est qu'une plage de sable sur laquelle nous dessinons des corps, des esprits et des histoires. Tout est notre création et le fruit de nos croyances. Une fois qu'on a compris que rien n'a d'importance et que seule la vérité de notre âme vaut la peine d'être vécue, on peut enfin réellement l'exprimer. En résumé, le haut est correct quand il n'est plus contaminé par la vérité des autres, mais qu'il exprime pleinement notre vérité : celle de l'âme et de l'esprit, pas de l'Ego. Tout simplement parce que l'Ego n'est qu'une construction temporaire (fruit de notre éducation et de vieilles croyances de vies innombrables) et certainement pas la réalité de ce que nous sommes. Il doit se laisser affiner et transformer par l'âme pour exprimer notre vérité dans ce monde relatif.
***
L'identité nous rassure, mais elle n'a aucune existence réelle. Quand je demande ce qui a une existence, il semble que ça soit l'âme et l'esprit divin. Mais comme l'âme ne peut être réellement comprise par le mental, il ne peut s'y attacher. Et l'esprit divin encore moins. Alors, il crée une identité humaine et s'y attache pour se donner l'illusion d'exister. Pas simple à démêler.
Il semble que l'attachement au corps soit réel également, bien que moins visible que l'attachement à l'identité, pour moi. D'après l'esprit, c'est quand on n'est plus attaché à son corps qu'on peut réellement l'aimer. Avant, on ne fait que le maltraiter : étrange contradiction encore. L'attachement de l'Ego est ainsi. Il maltraite ce à quoi il s'attache.
PS:
Cet état, une fois stabilisé entre le bas et le haut, doit permettre de dénouer réellement le cœur. Mais l'énergie de l'amour inconditionnel véritable, issue du cœur, ne peut être supportée à mon niveau de pratique, je crois que l'expérience de l'autre nuit est claire à ce sujet. Il faut donc réellement avoir avancé dans le nettoyage des énergies duelles pour commencer à y songer.
J'en profite donc pour écouter dans le silence l'esprit me raconter ce qui se dénoue en moi, et m'aider à avancer sur ma voie pendant que je contemple la foule et ses couleurs. C'est étrange, mais le silence de l'esprit est riche d'un enseignement qui est compris instantanément sans avoir réellement besoin de le formuler. Il est question d'abandonner toutes mes fuites* de la vie pour pouvoir évoluer maintenant : donc accepter d'être pleinement dans le monde manifesté.
Je rentre un peu dans le Rien. Dans cet endroit le bien être et la paix s'installent naturellement, et le moi humain peut se réaligner sur l'âme et sur l'esprit divin. Lorsque les trois sont alignés, l'énergie devient divine par sa nature, et je perçois le vide du monde en partie.
Ma propre forme semble vide, c'est étrange. Il n'y a plus vraiment de forme également. Mais il reste toujours l'identité*** qui refuse de s'en aller. Je suis sur la porte d'entrée de la pratique du Rien. Une sorte de méditation active sur la vacuité, de présence, je ne sais pas comment la nommer. Elle inclut la jouissance de la vie et la joie, car rien n'apporte plus de plénitude que cet état. Je perçois le niveau énergétique en train d'être modifié par le christ intérieur dans cet état. Parfois, un bla bla se reconnecte, puis passe à nouveau.
Le gros du boulot consiste maintenant à lâcher mes fausses images de la vérité d'après l'esprit.**
Et le christ intérieur s'y attaque à une vitesse ahurissante. Il faut dire que les karmas semblent innombrables.
Le cheminement dans le Rien est long, car à terme il semble que tout attachement duel doit avoir disparu. En tout cas, trouver la porte d'entrée de cet état semble permettre d'y travailler sérieusement.
La lumière m'a prévenu qu'il allait être question de nettoyer énormément de blessures de l'âme et de l'Ego pendant la nuit, et que ça se ferait sans que je le voie. Du coup, j'ai passé une nuit à dormir totalement inconsciemment, et je me suis réveillé crevé. Marrant.
*
Quand on fuit la vie, on va avoir tendance à perdre l'enracinement et à ne plus reconnecter l'instinct. On peut développer en compensation une perception par le haut plus poussée, mais tôt ou tard, on finira bloqué dans sa pratique. Parler avec des êtres élevés de vérités universelles, même si on atteint un niveau de pratique ou on le peut, ne permet pas de les vivre. En réalité, nous sommes ici en processus de transformation de notre conscience, et ce processus passe par les deux connexions. L'homme se tient obligatoirement entre la terre et le ciel. On ne peut se tenir dans le rien sans être parfaitement présent au monde. Etrange contradiction. Dans cet état, la moindre action, aussi anodine soit elle, la moindre scène, devient l'expression de la jouissance de la vie et procure une sensation à nulle autre égale.
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La seule vérité est celle de notre âme. Le monde n'est qu'une plage de sable sur laquelle nous dessinons des corps, des esprits et des histoires. Tout est notre création et le fruit de nos croyances. Une fois qu'on a compris que rien n'a d'importance et que seule la vérité de notre âme vaut la peine d'être vécue, on peut enfin réellement l'exprimer. En résumé, le haut est correct quand il n'est plus contaminé par la vérité des autres, mais qu'il exprime pleinement notre vérité : celle de l'âme et de l'esprit, pas de l'Ego. Tout simplement parce que l'Ego n'est qu'une construction temporaire (fruit de notre éducation et de vieilles croyances de vies innombrables) et certainement pas la réalité de ce que nous sommes. Il doit se laisser affiner et transformer par l'âme pour exprimer notre vérité dans ce monde relatif.
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L'identité nous rassure, mais elle n'a aucune existence réelle. Quand je demande ce qui a une existence, il semble que ça soit l'âme et l'esprit divin. Mais comme l'âme ne peut être réellement comprise par le mental, il ne peut s'y attacher. Et l'esprit divin encore moins. Alors, il crée une identité humaine et s'y attache pour se donner l'illusion d'exister. Pas simple à démêler.
Il semble que l'attachement au corps soit réel également, bien que moins visible que l'attachement à l'identité, pour moi. D'après l'esprit, c'est quand on n'est plus attaché à son corps qu'on peut réellement l'aimer. Avant, on ne fait que le maltraiter : étrange contradiction encore. L'attachement de l'Ego est ainsi. Il maltraite ce à quoi il s'attache.
PS:
Cet état, une fois stabilisé entre le bas et le haut, doit permettre de dénouer réellement le cœur. Mais l'énergie de l'amour inconditionnel véritable, issue du cœur, ne peut être supportée à mon niveau de pratique, je crois que l'expérience de l'autre nuit est claire à ce sujet. Il faut donc réellement avoir avancé dans le nettoyage des énergies duelles pour commencer à y songer.