7 août 2009
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Il y a presque 15 ans, je me rappelle, j'avais un bla bla incessant dans la tête. Fais ci, fais ça, il faut pas faire ci, il faut pas faire ça. C'était saoûlant,
saoûlant. Culpabilisation, projets sans queue ni tête, peur de l'avenir, ça n'arrêtais pas.
Un jour j'en ai eu assez, et j'ai décidé de méditer. Ce calme, ce bien être, le pied total. Laisser passer toutes ces pensées, je crois que c'était un tel soulagement que je ne pouvais plus m'arrêter de méditer. Quatre heures par jour tous les soirs, pendant 6 mois, le jour à la fac, et le soir à méditer. Je n'attendais que ce moment de paix toute la journée.
Je me rappelle d'un week-end où j'ai médité 9 heures sans m'arrêter tellement c'était le pied, que tout ce merdier dans ma tête s'arrête enfin. Et puis, un soir, est arrivé la lumière.
A cette époque, les pensées étaient encore là, incessantes, mais moins contradictoires, plus rares aussi. Par la suite, alors que je travaillais sur moi avec Pascal, les pensées se sont faites de plus en plus rares, et entre les pensées, à chaque fois, apparaissait le silence et la lumière.
C'est devenu constant, même en ne méditant plus, ou plutôt je devrais dire que c'était tellement bien qu'à force, avec les années, je me suis mis à méditer constamment, quoi que je fasse. En marchant, en bossant, parfois même en parlant.
Et puis, les pensées se sont faites de plus en plus rares, la lumière et le silence de plus en plus présents et sont arrivées de nouvelles choses que je ne connaissais pas. Avant ma tête fonctionnait en circuit quasi fermé, à rabâcher les mêmes idées. Et là, il venait des nouveautés sans cesse. Chaque fois après le silence.
Je me suis aperçu qu'il y avait une deuxième couche de pensées plus profonde sous la première : celle qui fait la musique obsédante dans la tête qui ne te quitte pas de la journée parfois. Et puis, je me suis aperçu que chaque crispation de mon corps était également une nouvelle couche de pensées.
Avec le temps et le travail, les pensées sont devenues tellement rares qu'elles se sont arrêtées. Si je m'arrête dans le silence, il n'y a que le silence en moi et la lumière. Parfois se déclenchait encore la deuxième couche avec la musique, mais parfois seulement. Depuis trois jours, je me suis abandonné totalement à la lumière à ce niveau. Je ne cherche plus à résoudre quoi que ce soit par moi même, et laisse faire. Il n'y a plus que le silence de l'esprit. Les seuls mots qu'il y a dans ma tête, c'est si je veux traduire en images et mots les histoires sans fin du silence. Mais ça nécessite une action consciente de ma part. Et sinon il n'y a plus rien.
Il reste encore les crispations et le corps : c'est la prochaine étape d'abandon. Depuis que je rencontre l'observateur silencieux par moment, j'ai compris que je n'étais ni ce corps ni cet esprit. Je peux donc abandonner ce corps à la lumière également. Nous verrons.
Je pourrais écrire jusqu'à la fin des temps puisque dans ma tête il n'y a que le silence de la lumière. Ce blog ne contient que quelques une des infos que j'ai et qui semblent importantes à noter. Plus qu'à faire pareil avec le corps en mouvement (je ne fusionne physiquement avec la lumière qu'une fois allongé, et pas tout le temps).
PS:
La dernière fois, j'étais assis dans le jardin chez une copine. Parfaitement présent. J'étais empli de lumière et de silence (dans le corps et au delà), les fleurs du buisson d'en face étaient une jouissance à regarder par la puissance de leurs couleurs, et dans le silence sans formuler la moindre pensée, l'énergie du lieu me racontait sa fonction et ce qu'elle faisait, plus quelques histoires sur les habitants. C'était le pied total. Que de la lumière et du silence et un échange palpable avec l'univers, comme si j'étais une simple cellule en interaction harmonieuse avec le tout.
PPS:
Y'a encore du karma à lever, et le gros du boulot va se faire sur la matière et le corps d'après ce que j'ai compris maintenant.
Un jour j'en ai eu assez, et j'ai décidé de méditer. Ce calme, ce bien être, le pied total. Laisser passer toutes ces pensées, je crois que c'était un tel soulagement que je ne pouvais plus m'arrêter de méditer. Quatre heures par jour tous les soirs, pendant 6 mois, le jour à la fac, et le soir à méditer. Je n'attendais que ce moment de paix toute la journée.
Je me rappelle d'un week-end où j'ai médité 9 heures sans m'arrêter tellement c'était le pied, que tout ce merdier dans ma tête s'arrête enfin. Et puis, un soir, est arrivé la lumière.
A cette époque, les pensées étaient encore là, incessantes, mais moins contradictoires, plus rares aussi. Par la suite, alors que je travaillais sur moi avec Pascal, les pensées se sont faites de plus en plus rares, et entre les pensées, à chaque fois, apparaissait le silence et la lumière.
C'est devenu constant, même en ne méditant plus, ou plutôt je devrais dire que c'était tellement bien qu'à force, avec les années, je me suis mis à méditer constamment, quoi que je fasse. En marchant, en bossant, parfois même en parlant.
Et puis, les pensées se sont faites de plus en plus rares, la lumière et le silence de plus en plus présents et sont arrivées de nouvelles choses que je ne connaissais pas. Avant ma tête fonctionnait en circuit quasi fermé, à rabâcher les mêmes idées. Et là, il venait des nouveautés sans cesse. Chaque fois après le silence.
Je me suis aperçu qu'il y avait une deuxième couche de pensées plus profonde sous la première : celle qui fait la musique obsédante dans la tête qui ne te quitte pas de la journée parfois. Et puis, je me suis aperçu que chaque crispation de mon corps était également une nouvelle couche de pensées.
Avec le temps et le travail, les pensées sont devenues tellement rares qu'elles se sont arrêtées. Si je m'arrête dans le silence, il n'y a que le silence en moi et la lumière. Parfois se déclenchait encore la deuxième couche avec la musique, mais parfois seulement. Depuis trois jours, je me suis abandonné totalement à la lumière à ce niveau. Je ne cherche plus à résoudre quoi que ce soit par moi même, et laisse faire. Il n'y a plus que le silence de l'esprit. Les seuls mots qu'il y a dans ma tête, c'est si je veux traduire en images et mots les histoires sans fin du silence. Mais ça nécessite une action consciente de ma part. Et sinon il n'y a plus rien.
Il reste encore les crispations et le corps : c'est la prochaine étape d'abandon. Depuis que je rencontre l'observateur silencieux par moment, j'ai compris que je n'étais ni ce corps ni cet esprit. Je peux donc abandonner ce corps à la lumière également. Nous verrons.
Je pourrais écrire jusqu'à la fin des temps puisque dans ma tête il n'y a que le silence de la lumière. Ce blog ne contient que quelques une des infos que j'ai et qui semblent importantes à noter. Plus qu'à faire pareil avec le corps en mouvement (je ne fusionne physiquement avec la lumière qu'une fois allongé, et pas tout le temps).
PS:
La dernière fois, j'étais assis dans le jardin chez une copine. Parfaitement présent. J'étais empli de lumière et de silence (dans le corps et au delà), les fleurs du buisson d'en face étaient une jouissance à regarder par la puissance de leurs couleurs, et dans le silence sans formuler la moindre pensée, l'énergie du lieu me racontait sa fonction et ce qu'elle faisait, plus quelques histoires sur les habitants. C'était le pied total. Que de la lumière et du silence et un échange palpable avec l'univers, comme si j'étais une simple cellule en interaction harmonieuse avec le tout.
PPS:
Y'a encore du karma à lever, et le gros du boulot va se faire sur la matière et le corps d'après ce que j'ai compris maintenant.