9 juin 2009
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05:55
Hier, j'avais neuro training le matin. En attendant ma séance, je me suis retrouvé à partir dans la ville d'à côté, où j'ai passé une partie de mon enfance. Avant d'avoir compris ce que je faisais,
je me suis retrouvé à marcher sur le trajet que je faisais quand j'avais peu être 5 ans, pour rentrer de l'école. Déjà qu'avant je ne réfléchissais pas, alors là, je me suis carrément laissé
guidé. J'ai demandé en haut ce que je faisais là, et ils m'ont répondu que c'était pour lâcher des choses. Ma foi.
Arrivé devant la maison qu'on habitait à l'époque (il y a bien 30 ans maintenant), j'ai simplement cherché une énergie intéressante pour moi. Là, je lui ai demandé si elle se rappelait de moi. L'image qui m'est venue immédiatement est celle d'un papillon né le matin à 8h, qui partirait vivre sa vie de papillon, puis reviendrait à 11h demander à une pierre sous laquelle il a grandi si elle se rappelle de lui avec plein de nostalgie. Sans compter que, depuis le matin, des papillons elle en a vu passer un paquet. Elle m'a dit que ça lui faisait plaisir quand même, mais bon...
L'idée était de comprendre la futilité de nos vies, l'inconstances des choses, à quel point ce à quoi nous donnons de l'importance n'en a pas pour l'univers. Nous ne sommes que de passage et personne ne se souviendra de nous et de ce que nous avons fait, simplement parce que c'est dénué d'importance. En fin de compte, je suis reparti en réalisant à quel point je pouvais lâcher ma mémoire parce qu'elle ne servait à rien. C'est typique de l'homme de vouloir se souvenir et laisser une trace.
En repartant, je suis passé devant un vieux monument aux morts plein de noms oubliés et j'ai réalisé encore plus à quel point nos vies, en temps que telles, étaient futiles. La lumière m'a dit que ce qui importait n'était pas qui nous étions et ce que nous avions réalisé, mais plutôt l'expérience que nous faisions de nous même. Parce que, au fond, l'univers peut très bien tourner sans le souvenir d'un être aussi insignifiant, mais, quelle que soit l'insignifiance d'un être, son expérience l'enrichit. Pas la mémoire de ce qu'il a fait, mais l'expérience vécue dans le moment présent, en réalité. Peu importe l'action que nous réalisons, si elle réussit ou non, aux yeux de notre Ego, aux yeux de l'univers, ce qui importe, c'est l'expérience de nous même que nous faisons dans cette action. L'Ego s'attache à des résultats, l'univers ne s'intéresse qu'aux expériences que nous sommes venus vivre.
" C'est en suivant le chemin de notre bonheur que nous recevons l'enseignement pour lequel nous avons choisi cette vie...."
"Voici une épreuve pour découvrir si ta mission sur Terre est terminée: Si tu es vivant, c'est qu'elle ne l'est pas."
le messie récalcitrant de Richard Bach.
PS :
Au passage, un site que j'ai trouvé très intéressant sur le livre de Richard Bach :
http://www.amour.ro/spiritualite/guide-du-messie.php
PPS:
L'Ego ne doit pas disparaître, car sans lui nous ne pouvons vivre une expérience relative dans le temps linéaire, il doit juste être serviteur de l'esprit et être façonné par lui pour que nous puissions vivre l'expérience que nous sommes venus faire.
Arrivé devant la maison qu'on habitait à l'époque (il y a bien 30 ans maintenant), j'ai simplement cherché une énergie intéressante pour moi. Là, je lui ai demandé si elle se rappelait de moi. L'image qui m'est venue immédiatement est celle d'un papillon né le matin à 8h, qui partirait vivre sa vie de papillon, puis reviendrait à 11h demander à une pierre sous laquelle il a grandi si elle se rappelle de lui avec plein de nostalgie. Sans compter que, depuis le matin, des papillons elle en a vu passer un paquet. Elle m'a dit que ça lui faisait plaisir quand même, mais bon...
L'idée était de comprendre la futilité de nos vies, l'inconstances des choses, à quel point ce à quoi nous donnons de l'importance n'en a pas pour l'univers. Nous ne sommes que de passage et personne ne se souviendra de nous et de ce que nous avons fait, simplement parce que c'est dénué d'importance. En fin de compte, je suis reparti en réalisant à quel point je pouvais lâcher ma mémoire parce qu'elle ne servait à rien. C'est typique de l'homme de vouloir se souvenir et laisser une trace.
En repartant, je suis passé devant un vieux monument aux morts plein de noms oubliés et j'ai réalisé encore plus à quel point nos vies, en temps que telles, étaient futiles. La lumière m'a dit que ce qui importait n'était pas qui nous étions et ce que nous avions réalisé, mais plutôt l'expérience que nous faisions de nous même. Parce que, au fond, l'univers peut très bien tourner sans le souvenir d'un être aussi insignifiant, mais, quelle que soit l'insignifiance d'un être, son expérience l'enrichit. Pas la mémoire de ce qu'il a fait, mais l'expérience vécue dans le moment présent, en réalité. Peu importe l'action que nous réalisons, si elle réussit ou non, aux yeux de notre Ego, aux yeux de l'univers, ce qui importe, c'est l'expérience de nous même que nous faisons dans cette action. L'Ego s'attache à des résultats, l'univers ne s'intéresse qu'aux expériences que nous sommes venus vivre.
" C'est en suivant le chemin de notre bonheur que nous recevons l'enseignement pour lequel nous avons choisi cette vie...."
"Voici une épreuve pour découvrir si ta mission sur Terre est terminée: Si tu es vivant, c'est qu'elle ne l'est pas."
le messie récalcitrant de Richard Bach.
PS :
Au passage, un site que j'ai trouvé très intéressant sur le livre de Richard Bach :
http://www.amour.ro/spiritualite/guide-du-messie.php
PPS:
L'Ego ne doit pas disparaître, car sans lui nous ne pouvons vivre une expérience relative dans le temps linéaire, il doit juste être serviteur de l'esprit et être façonné par lui pour que nous puissions vivre l'expérience que nous sommes venus faire.